La ville verte est une réponse à l’urgence écologique et à ses enjeux. En effet, l’urbanisation contemporaine a largement bouleversé le paysage et la biodiversité. Les enjeux sont devenus environnementaux et sociaux. La ville verte repose sur les principes fondamentaux du développement durable où tout est une question d’équilibre.
Urbanisme écologique et ville verte
Tous les professionnels concernés par l’urbanisme, et les enjeux d’une ville plus verte, collaborent pour apporter des solutions durables et écologiques. Ainsi, depuis quelques années, les urbanistes, les concepteurs et les architectes innovent en termes de construction. Ils expérimentent de nouvelles façons d’urbaniser tout en restant en phase avec l’écologie. De ce fait, des projets ambitieux fleurissent dans le monde entier et des écoquartiers font leur apparition un peu partout.
En favorisant le développement de zone végétalisées et en multipliant leur nombre, les urbanistes créent des refuges pour la biodiversité. Ils favorisent ainsi le maintien d’un équilibre entre les zones habitées et les zones vertes. En effet, les zones habitées sont de véritables îlots de chaleur qui doivent être régulés par des zones vertes. Ainsi, en 2019, la ville de Montpellier a été reconnue comme la ville la plus verte de France avec ses 741 hectares d’espaces verts publics.
L’immobilier à Montpellier est en équilibre avec son environnement. De plus, l’urbanisme écologique doit être éthique et esthétique puisqu’il y a une dimension sociale dans la construction d’une ville verte. En effet, architectes, paysagistes et urbanistes doivent créer une véritable interaction entre les citadins et leur environnement. Les milieux de vie doivent être variés et complémentaires pour favoriser des relations équilibrées entre la biodiversité et les habitants de la ville verte.
Une ville autonome
Idéalement, une ville verte se doit d’être autonome d’un point de vue énergétique et alimentaire. De ce fait, ses structures écologiques et économiques doivent permettre à ses habitants de vivre en autosuffisance. Ce type de projet est pour l’instant futuriste mais les initiatives se multiplient dans de nombreuses grandes villes.
Afin de faciliter l’autonomie énergétique des villes vertes, les urbanistes et les architectes construisent des habitations à énergie positive. En effet, celles-ci sont tellement bien isolées qu’elles ne consomment pas d’énergie. Au contraire, elles en produisent grâce à l’installation de panneaux solaires.
La ville verte produit sa propre énergie grâce aux éoliennes, à la géothermie, à la biomasse et à l’énergie solaire. Cette énergie est redistribuée dans toute la ville pour alimenter ses besoins.
En 2013, la ville de Nantes a été désignée lauréate du prix de la capitale verte. Elle a obtenu ce prix notamment grâce au développement des énergies renouvelables sur son territoire. L’immobilier à Nantes se fond dans son environnement et son tissu social est dynamique.
L’objectif Zéro déchet de la ville verte
Les zones végétalisées de la ville verte servent aussi à produire des fruits et des légumes. Le but est de consommer local et d’éviter la surproduction qui occasionne un gâchis important. La production est issue de l’agriculture biologique. Elle est à la fois optimisée avec des technologies innovantes et respectueuses de l’environnement. Ici, l’enjeu est de faire face à l’accroissement de la population mondiale. Il faut continuer à nourrir les Hommes sans continuer à appauvrir la terre.
Il s’agit en général d’une agriculture durable reposant sur la permaculture, la culture hors-sol et l’aquaponie. Les déchets organiques sont recyclés ou transformés en biogaz. Quant aux eaux usées, elles sont filtrées et utilisées comme engrais organiques.
L’objectif zéro déchet de la ville verte suppose de consommer un maximum de produits simples et non transformés. Dans ce contexte, il est aussi préférable d’éviter la consommation de produits emballés ou à usage unique. La production alimentaire verte se veut efficace et durable.
La mobilité écologique dans la ville verte
La mobilité écologique est aussi appelée mobilité durable ou écomobilité. Elle se veut pratique et respectueuse de l’environnement.
Cette mobilité écologique dans la ville verte suppose l’aménagement du territoire urbain au profit de transports en commun non polluants. L’aménagement peut aussi viser à favoriser la mobilité douce et les nouveaux modes de déplacements, comme la trottinette par exemple. En 2018, la ville de Rennes a obtenu la 4ème place dans le palmarès des villes cyclables. Un bureau d’étude en mobilité durable a tout spécialement été créé à Rennes à cet effet. De la campagne au littoral, il est vrai que les initiatives vertes se multiplient, notamment dans le domaine de l’immobilier en Bretagne.
Les villes vertes mettent en place des mesures incitatives pour favoriser cette mobilité écologique. Par exemple, elles multiplient les stations de recharge des voitures électriques. Le partage de transport, tel que le covoiturage, est encouragé pour diminuer l’impact écologique du transport sur la ville verte.
Les villes vertes se développent dans le monde entier. Ainsi, les projets qui paraissaient futuristes il y a quelques années sont devenues les solutions de demain. Dans le cheminement vers le respect de la biodiversité, la ville verte est une bouffée d’oxygène.