Performance énergétique, respect de valeurs écologiques, simplicité d’entretien des systèmes de chauffe. Le bois permet d’améliorer le confort thermique de son logement tout en étant compétitif en matière de consommation et de budget. S’il existe différentes solutions d’intégration, comme les poêles, les chaudières ou les cheminées, de nombreuses essences de bois sont également disponibles. Quel est le meilleur bois de chauffage ?
Comprendre le classement des bois de chauffage
Les meilleurs bois de chauffage se distinguent en fonction de leur pouvoir calorifique. Exprimé en kWh/kg, ce facteur dépend des propriétés de l’essence choisie, de sa capacité de combustion et de son état général. On peut également évoquer la densité de la matière ainsi que l’encrassement provoqué dans le système. Afin d’obtenir une identification viable et objective, la classification des bois de chauffage se présente comme suit :
- G1 : il s’agit des feuillus durs tels que le chêne, l’érable, le hêtre ou le frêne ;
- G2 : des bois dits « intermédiaires » issus d’arbres fruitiers, d’acacias ou de châtaigniers ;
- G3 : cette dernière catégorie comprend les résineux et les feuillus tendres, comme le sapin, le bouleau, l’épicéa ou le peuplier.
La composition de ce classement n’est pas exhaustive et est susceptible de varier par rapport à certaines normes locales, nationales ou internationales.
Les différents « conditionnements » du bois de chauffage
Il existe plusieurs variantes de bois pour votre chauffage. Celles-ci s’accordent avec un type de combustion spécifique. Les pellets sont utilisés pour les poêles à granulés, tandis que les briquettes conviennent pour des chaudières. Les bûches sont généralement employées pour les cheminées ou les inserts. Le prix diffère selon l’essence, le taux d’humidité ainsi que le pouvoir calorifique. Ci-dessous, quelques particularités qui permettent de mieux appréhender l’importance de la transformation du bois pour chauffage dans sa combustion :
- les pellets : également appelés granulés, ils se distinguent par une structure compacte et très dense ;
- les bûches : la solution traditionnelle qui demeure, en matière de coût, la plus abordable. Le volume est généralement exprimé en stères ou en tonnes. La coupe varie entre 33 et 100 cm de longueur par unité. Il s’agit du bois pour foyer le plus apprécié ;
- les briquettes : un bois reconstitué dont le taux d’humidité est inférieur à 10 %. Elles se présentent sous la forme de petites bûches. Elles se déclinent en deux variétés pour une combustion diurne ou nocturne ;
- les plaquettes forestières : un bois à combustion rapide ou semi-rapide utilisé dans des chaudières spécialement conçues à cet effet.
Une sélection qui dépend en partie du système de chauffage
Du système de combustion dépend également le choix de l’essence. Quel bois pour la cheminée faut-il privilégier ? Des bûches de feuillus durs (idéalement catégorie G1) sont préconisées. La durée de combustion est optimale, tandis que l’esthétisme des flammes offre un excellent rendu. C’est notamment le cas du chêne, de l’olivier, du charme ou de l’orme. Par ailleurs, les braises sont relativement abondantes. Attention, cela vaut pour des foyers fermés. Pour une cheminée classique sans protection particulière, il est préférable de se tourner vers du feuillu tendre. Même si la combustion est nettement plus rapide, ce bois pour feu ouvert présente un pouvoir de chauffe équivalent.
À noter que l’usage de bois fruitiers dégage des parfums agréables. En ce qui concerne l’allumage, du bois tendre reste suffisant à condition qu’il soit sec. Cela vaut également pour les poêles. Qu’il s’agisse de bûches, de granulés ou de pellets, les critères de sélection sont similaires sur ce point.
L’humidité du bois : une donnée essentielle pour préserver son pouvoir calorifique
Si le type de bois de chauffage occupe une importance fondamentale pour bien le choisir, il convient de porter une attention particulière à d’autres critères de sélection. Pour un confort thermique optimal, il est recommandé de se tourner vers un bois sec. S’il est humide, le pouvoir calorifique s’altère. De plus, il accélère l’encrassement du système de chauffage et émet davantage de gaz carbonique. Pour cela, il faut se renseigner sur le taux d’humidité de l’essence désirée. Un bois demi-sec se situe entre 30 % et 40 %. Au-delà, il s’agit d’un bois humide. Il est donc recommandé de se tourner vers un bois sec inférieur à 20 %, voire 25 %.
Bon à savoir avant de choisir son bois de chauffage
Un bon bois de chauffage ne doit présenter aucun champignon ou moisissure au niveau de son écorce. Il est recommandé d’inspecter minutieusement la structure et de s’assurer qu’il n’y a pas de traces de sciure. Après un long délai de stockage, cela peut indiquer la présence d’insectes xylophages.
Que faut-il retenir pour choisir le meilleur bois de chauffage ?
Quel est le meilleur bois de chauffage ? L’appréciation peut varier en fonction de ses besoins personnels et de son installation domestique. On peut néanmoins privilégier du bois sec pour pérenniser la combustion. L’usage de feuillus durs offre un excellent rendement. Avec un pouvoir calorifique important, le chêne demeure un choix de première qualité. Le charme et le frêne constituent des alternatives intéressantes. Enfin, le hêtre se distingue par une combustion lente qui assure un apport énergétique optimal.