Face au défi climatique, la transition énergétique est devenue une nécessité en France comme dans de très nombreux pays un peu partout sur la planète. Et force est de constater que la France ne lésine pas sur les moyens pour limiter son empreinte écologique, même si les résultats, il faut bien l’avouer, demeurent encore en demi-teinte. À titre d’exemple, les émissions de CO2 en France placent le pays à une position intermédiaire sur la scène européenne. En 2018, le pays représentait 10 % des émissions de CO2 de l’ensemble de l’UE, bien loin derrière l’Allemagne qui en représentait plus du double. La marge de progrès demeure toutefois importante dans ce domaine, comme dans d’autres d’ailleurs.
Les raisons du recours à une transition énergétique
Si la transition énergétique est devenue un enjeu majeur de bon nombre de pays depuis le XXIe siècle, c’est en raison du fait que de nombreuses activités humaines contribuent à l’explosion des gaz à effet de serre. Parmi ces activités humaines très polluantes figurent notamment les importations de biens matériels, le transport, le bâtiment et l’agriculture. Ces secteurs induisent respectivement des niveaux de pollution en CO2 (définis en mégatonnes équivalent CO2 par an) de 277, 133, 78 et 77.
Le recours au nucléaire
Plusieurs solutions existent pour limiter l’impact des gaz à effet de serre, et le recours au nucléaire est l’une d’entre elles. Depuis longtemps déjà, et bien avant que la question climatique ne devienne un enjeu vital pour l’avenir de la planète, la France s’est lancée dans la production nucléaire, au point d’en devenir l’un des leaders incontestés au niveau mondial. Ce choix de stratégie politique, économique et industrielle a permis de doper l’emploi dans le nucléaire des décennies durant. Même si les débats entre pronucléaires et antinucléaires ont de tout temps été houleux, la filière perdure aujourd’hui encore et continue de s’exporter à travers le monde.
L’essor du photovoltaïque
Bien moins problématique que le nucléaire, le secteur photovoltaïque s’est imposé en France comme une alternative intéressante à notre dépendance aux énergies fossiles. Les nombreuses offres d’emploi dans le photovoltaïque témoignent d’ailleurs de la vitalité du secteur qui répond en 2018 à environ 2 % de la consommation d’électricité du pays. La marge de progression demeure encore importante par rapport à certains de nos voisins européens, comme l’Italie, la Grèce ou l’Allemagne qui ont depuis longtemps imposé le solaire dans leur mix énergétique. À noter que d’autres secteurs comme le biogaz ou encore l’éolien et l’hydrolien se développent aussi à un rythme plus ou moins soutenu.
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