Autoconsommation résidentielle d’énergie : mythe ou réalité ?

Dans le sillage des nouveaux modes de consommation et des comportements plus respectueux de l’environnement et de la santé, de plus en plus de Français rompent avec leurs habitudes d’achats ; qui sont-ils et comment se mettent-ils à l’autoconsommation résidentielle d’énergie?

Les nouveaux consommateurs d’énergie : portrait robot

Autoconsommation résidentielle d’énergie : mythe ou réalité ?

    • Ils s’essayent à la confection de cosmétiques ou de produits ménagers,
    • ils passent le week-end à chiner dans les brocantes et vide-greniers,
    • ils sont connectés aux sites de troc dernier cri,
    • ils sont locavores confirmés et n’hésitent pas à transformer le plus petit m2 d’extérieur en potager urbain,
    • ils traquent le made in china et prônent le retour des jouets en bois, si possible construits dans le Jura,

Certains y voient là une « boboïsation galopante » ; il serait plus juste et pertinent de parler de mode de vie qui fait rimer quotidien et éco-responsabilité. C’est ainsi que l’auto-consommation est devenue une pratique de plus en plus répandue, du moins plébiscitée.

L’autoconsommation et la législation française

Pendant longtemps, l’auto-consommation » (autrement dit la possibilité de consommer de l’électricité produite par soi-même) n’était autorisée qu’à titre individuel, mais pas dans l’habitat collectif. La législation s’en est heureusement mêlée, permettant désormais aux copropriétaires de bénéficier de dispositifs d’autoconsommation collective. En parallèle, ces dispositifs présentent aujourd’hui des coûts financiers plus intéressants, plus accessibles.

 

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a ainsi rendu un avis en 2018 annonçant que « les installations résidentielles en autoconsommation devraient présenter des retours financiers intéressants pour les particuliers sur la quasi- totalité du territoire métropolitain avant 2025, en gardant un dispositif de soutien ».

Selon le gestionnaire de réseau RTE, ce ne seraient pas moins de 3,8 ­millions de foyers qui pourraient trouver un intérêt économique à s’équiper en panneaux photovoltaïques afin d’auto consommer une partie de leur production. L’idée fait en tous cas son chemin : un sondage réalisé par Opinionway pour Qualit’ENR note encore que 88% des français préfèreraient consommer leur électricité solaire plutôt que la vendre au réseau.

 

Auteur : Joshua B.