Quel que soit le fournisseur d’énergie sollicité, l’estimation de la consommation énergétique d’un foyer se base sur une unité de mesure commune. Il s’agit du kilowattheure (kWh) converti en mètre cube (m3), que l’on retrouve sous la graphie kWh/m3. Quelles en sont les spécificités et les méthodes de calcul pour proposer des résultats précis et fiables ?
Pourquoi faut-il réaliser une conversion kWh/m3 pour facturer la consommation de gaz ?
Un fournisseur de gaz naturel s’appuie sur les données de chaque compteur installé. Ce dernier est calibré pour présenter une estimation en mètre cube (m3). Avant de facturer la consommation énergétique d’un logement, il convient d’effectuer une conversion kWh en m3. Pour ce faire, il est nécessaire d’appliquer un coefficient pour traduire le volume en quantité d’énergie, soit le kilowattheure. Il existe différents facteurs d’estimation pour établir une tarification viable et adaptée à des conditions environnementales dissemblables.
L’altitude, premier facteur pour estimer le prix du gaz
Cette base pour la conversion du gaz est susceptible de varier en fonction de particularités propres à la commune de domiciliation. À titre d’exemple, son altitude peut entraîner des moyens logistiques supplémentaires pour son acheminement. Ce point influe également sur la pression atmosphérique. Par conséquent, la base d’un mètre cube de gaz peut contenir plus ou moins d’énergie. On enregistre parfois des disparités de 10 % entre un habitat qui se trouve au niveau de la mer (altitude 0) et des logements situés en région montagneuse.
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Composition du gaz et pression de livraison : deux variables incontournables pour le prix du gaz
La composition du gaz est un autre élément pris en compte pour réaliser la conversion kWh en m3. Bien que l’on puisse rencontrer de nombreuses disparités, notamment en ce qui concerne le lieu de production ou la teneur en azote, on distingue deux types de gaz :
- le gaz H : aussi appelé gaz à haut pouvoir calorifique, il est issu de sites basés en mer du Nord, en Russie, ainsi qu’en Algérie. On le retrouve sur l’ensemble du territoire français ;
- le gaz B : ce gaz à bas pouvoir calorifique possède une forte teneur en azote et se révèle assez pauvre. En provenance de la Hollande, sa distribution se cantonne essentiellement au Nord de la France.
À noter que la pression de livraison joue également un rôle déterminant dans le prix du gaz. Une consommation importante, comme pour une structure professionnelle ou un logement collectif, entraîne un coefficient de conversion plus élevé. Cet élément ainsi que l’altitude sont des facteurs d’estimation non variables, c’est-à-dire qu’ils restent permanents et ne fluctuent pas.
Le calcul de la conversion kWh en m3 sur la base d’un coefficient variable
En revanche, la conversion kWh en m3 connaît une évolution sur des périodes données par rapport aux éléments constitutifs du gaz. Selon la zone géographique ciblée, des mesures sont réalisées sur le réseau. Elles ont lieu à intervalles réguliers. En prenant en compte les valeurs maximales et minimales, une moyenne est alors calculée. S’il existe des disparités de coefficient dans le voisinage, elles se justifient par l’estimation des consommations respectives à chaque relevé de compteur. En considérant les données sur une période précise (les index de début et de fin), le calcul de la consommation en kWh se déroule comme suit : volume en m3 x coefficient de conversion.
Ce qu’il faut savoir pour trouver et demander son coefficient
Quand on souhaite connaître son coefficient pour la conversion kWh en m3, il est possible de bénéficier de plusieurs renseignements. Ces derniers résultent alors de ses besoins et de l’objet de sa demande. Ces différentes informations sont disponibles auprès de son fournisseur d’énergie :
- une estimation par commune : il suffit généralement de disposer de son code postal pour obtenir ce coefficient à partir d’une application ou d’un simulateur ;
- une valeur moyenne : un coefficient global qui peut dépendre de la localité départementale ou régionale et indirectement du type de gaz (gaz B ou gaz H) ;
- le coefficient exact pour une adresse précise : cette donnée se trouve au verso de ses factures de gaz. Il est ainsi plus facile de vérifier l’évolution des prix sur des relevés personnels. Il peut également s’agir d’un indicateur précieux pour comparer les estimations de différents prestataires.